Étienne Daho
• Paris
Issu de la vague rock de Rennes, Étienne Daho est l’une des personnalités musicales les plus influentes à être apparues sur la scène française de ces 30 dernières années. Une dizaine d’albums et une bonne quantité de tubes ont fait de cet enfant du rock, au parcours pavé d’or et de platine, le chef de file de la pop française.
Biographie.
https://bio.to/EtienneDahoTirerlanuitsurlesetoiles
Le rideau s’ouvre sur une pulsation jungle martelée par deux batteurs en synchro, comme un coeur qui s’emballe. Deux amants égarés aux portes du désert, sous l’immensité d’un ciel constellé d’astres, scellent leur destin à coups de revolver, défiant l’infini avec une férocité ludique. « Cette image m’a été inspirée par un épisode de la romance tumultueuse d’Ava Gardner et Frank Sinatra. Dès le début de l’écriture de la chanson, la voix de Vanessa Paradis s’imposait comme une évidence. » Magistral duo d’ouverture, qui place ce treizième opus sous le signe de l’aventure et de la passion, Tirer la nuit sur les étoiles est un album de fusion, symphonique et électronique, fabriqué avec l’amour que l’on consacre au tissage patient d’une belle étoffe.
En douze chansons à fleur de peau qui convoquent la veine artistique des albums « Eden » (1996) et « Corps et armes (2000), Etienne Daho déploie les chapitres d’un récit amoureux sous tension. Depuis les premières morsures « d’invisibles fiançailles » (Le Phare), jusqu’aux tempêtes où l’on hurle à mi-voix « ces fêlures qu’on n’entend pas » (30 Décembre) et qui d’un clin d’oeil humoristique précipitent la chute inexorable « J’t’ai brûlé la cervelle » (Les petits criminels).
Tirer la nuit sur les étoiles fait écho au deuxième album de Daho, « La Notte , La Notte…. » paru en 1984, et est traversé par les vents et le souffle iodé de l’océan breton. « Ouvre grand les bras, gonfle ta poitrine et respire » (Respire). Également écrit dans les embruns de Saint-Malo la pirate, il a pour décor la pluie, le ciel démonté de la côte sauvage et les bars malouins qui « empoisonnent les sangs de pirates égarés en mer » (Les derniers jours de pluies).
Parfois les violences du monde se propagent en ondes électriques et contaminent le récit. Dans Le Chant des idoles, des fanatiques fêtent à coups de crocs et de balles perdues le sang noir des victimes de leur dictateur adulé. A noter par ailleurs, la relecture bienvenue de Virus X qui, sorti en pleine crise sanitaire, superposait avec humour pandémie et vie personnelle.
Trois lieux d’enregistrement : Paris (Motorbass), Saint-Malo et les mythiques studios londoniens d’Abbey Road. C’est notamment dans le vaste studio 2 des Beatles, que toutes les parties symphoniques (plus de cinquante musiciens dirigés par Sally Herbert) ont été réalisées. Jean-Louis Piérot, compagnon de route depuis plus de 35 ans et coréalisateur de l’album avec Daho, y a joué ses compositions sur le légendaire piano de John Lennon.
Tirer la nuit sur les étoiles déroule des mélodies somptueuses, soutenues par une orchestration opulente, des chœurs gospel, une profondeur soul et cuivrée. Mais l’album se situe aussi à la pointe de la technologie avec l’intervention d’une noria de pointures de la musique électronique. Rarement, un album aura fait appel à autant d’intervenants sans perdre le cap. Sa cohérence tient au fait qu’Etienne Daho et Jean-Louis Piérot ont su choisir des partenaires d’excellence pour le coréaliser avec eux : Keefus Ciancia, Jade Vincent et David Holmes du trio californien Unloved ; Fred Ventura et Paolo Carlo Gozzetti du duo transalpin Italoconnection ; Loris Sasso et Nils Peschanski du duo électro-soul parisien Global Network ; mais aussi Moïse Turizer, Fabien Waltmann ou Yan Wagner, tireurs d’élite qui interviennent parfois à plusieurs sur la même chanson.
De nombreux invités amis se joignent à la fête, Vanessa Paradis pour le duo d’ouverture de l’album, Calypso Valois, Doriand, Christian et Paul Fradin (père et fils), Lou Lesage ou encore Jade Vincent pour le duo en anglais I’ve been thinking about you, une ballade hantée qui n’est pas sans rappeler la scène folk-rock californienne des sixties.
En avant-garde, Boyfriend, premier extrait de l’album, sera dévoilé le 14 février, comme une déclaration d’amour universelle.