ÉVÈNEMENTSNEWS

Biographie.

Bien que son nom de scène soit très parisien, Hugo vient d’ici et d’ailleurs. Né en Bourgogne, il a grandi dans la banlieue de Paris et a toujours été un grand voyageur. Très jeune, il a accompagné son père, décorateur de plateau, sur ses tournages, notamment au Cambodge. Depuis, il est obsédé par la découverte de nouveaux endroits. Il a voyagé au Bénin, où il a effectué une mission humanitaire à l’âge de 18 ans, puis au Brésil, en Islande et aux États-Unis, des pays qui ont nourri son imagination. Mais son plus grand voyage s’est déroulé dans sa cave, à travers la musique. Pas étonnant, vu son parcours musical.

Dès l’âge de quatre ans, sa mère l’encourage à jouer du piano. Son premier voyage ? Quelques rues plus loin, dans le salon d’une élégante dame noble avec un piano à queue. Plus tard, il découvre le violoncelle et, à 15 ans, entre au Conservatoire de Paris. Ce fut le coup de foudre pour les harmonies et les mélodies « qui peuvent raconter une histoire même sans mots ».

Vingt ans plus tard, les deux passions de sa vie se rejoignent. Musicien, producteur et DJ, l’EP Voyage 1 de Montmartre réunit son électro pop et la musique cubaine qui l’a nourri depuis sa découverte du Buena Vista Social Club en ’99. Le premier titre, « Havana », a été composé lors d’une soirée entre amis, en rêvant de Cuba. Mais bientôt, la frustration s’installe : comment chanter un continent que l’on ne connaît pas ? L’appel de la mer l’a rattrapé. Il se dirige vers La Havane, Mexico et le Yucatán. Mais hors de question de jouer au touriste typique. Pendant trois semaines, Hugo, portant ses chansons avec lui, s’est immergé dans la culture locale, a vécu la vie cubaine et mexicaine et, surtout, a rencontré les meilleurs musiciens sud-américains. Le résultat est un EP de cinq morceaux ensoleillés et entraînants, une série documentaire sur son voyage en Amérique latine, ainsi que deux clips vidéo tournés sur place. Et dans les bagages d’Hugo, la précieuse guitare offerte par Cotò en souvenir… De Montmartre à l’Amérique du Sud, il n’y a qu’un pas !

Prochaine étape, les États-Unis, d’où Montmartre revient plein de souvenirs précieux et de nouvelles chansons. C’est en visitant l’Amérique de l’Ouest qu’Hugo s’est trouvé : sa musique vient d’ici et d’ailleurs, et elle est autant marquée par la « French touch » parisienne que par les sons de la Californie et de la côte ouest. Plus proche de la scène musicale électronique avec ses rythmes groovy qui ont fait ses premiers succès, mais toujours enrichie par des instruments acoustiques et mettant en vedette les voix des artistes qu’il a croisés à Los Angeles, Londres et en France, Hugo redéfinit la direction artistique de son projet. Nous le redécouvrons, portant un chapeau, le visage dans l’ombre, entouré de ses machines. Montmartre est un producteur, et il l’affirme haut et fort : dès les premières notes, il nous emmène dans son univers dansant, ensoleillé et authentique.